Chapitre 15 / 16 / 17

15

Jusque-là, j'ai eu de la chance. Il y a deux semaines, j'avais une fabuleuse angine. Maman a été d'accord pour que je reste à la maison, au lieu de les accompagner pour un dimanche au bowling avec la famille Carrisford. Elle est rentrée avec un mot de Jordan qui me souhaitait un bon rétablissement, déplorant que je n’aie pas son pote le Dr Pepper pour me remonter le moral...
Puis, le week-end dernier, c'était l'anniversaire de la mère d'Alex. J'ai à nouveau été dispensée d'activités co-familiales, retenue toute la nuit dans le restaurant dansant avec ma meilleure amie... La fête fut d'ailleurs mémorable.

Mais ce matin, alors que je traîne devant la télé en zappant d'une chaine à l'autre sans conviction, j'appréhende la soirée. Trois semaines se sont écoulées. Et si la crise que j'ai ressentie ce samedi-là ne s'est pas reproduite, elle ne s'est pas non plus totalement estompée.

Alizé vient s'asseoir sur le bout de canapé restant.
-Romy passe nous chercher à quinze heures pour nous amener au centre-ville.
Je hoche positivement la tête. Un nouveau dîner est prévu ce soir, mais en plus de cela, nous avons une virée shopping avec les garçons durant la journée. Shopping de noël, plus précisément. Le mois de décembre est arrivé tellement vite...
-Tu as déjà une idée pour Maman ? questionne ma sœur à voix basse.
-Pas vraiment. On verra sur place, je te fais entièrement confiance.
Elle sourit avant de se diriger vers l'escalier. Je tente une approche.
-Tu as l'air bien détendue, maintenant, à l'idée de voir Chris ?
Elle me regarde sans comprendre. Puis, d'un air précieux, elle rejette ses cheveux en arrière.
-Ah, ça ? Bof, c'était juste comme ça... Il est mignon, bien sûr, mais je préfère Mark Eden.
-Qui ça ?
-Mark ! glapit-elle. Mark, le leader des Four Me Dables !
Mais oui, bien sûr. Les posters dont les murs de sa chambre sont recouverts. Je n'ai aucune idée duquel de ces types est Mark... Mais tant mieux pour elle. Je constate qu'Alizé est toujours dans les escaliers, comme si elle attendait une réaction de ma part.
-Ce n'est pas le moment où tu te moques de moi ? En me disant que ce mec a plus d'abdos que de cerveau, ou je ne sais quoi ?
Je souris et secoue la tête.
- Je ne dois pas être d'humeur.
-Ah, ok... Tu veux que je te montre leur dernier clip ?
-Oui, bien sûr.
Au pas de course, je la vois revenir avec une vidéo. C'est un peu ce à quoi je m'attendais : quatre garçons, la vingtaine, dansent en rythme, parfaitement synchronisés, avec leurs torses luisants et leurs dents étincelantes.
-C'est lui, souffle Alizé en appuyant sur pause.
L'image fixe est un gros plan d'un jeune homme brun, dont le teint hâlé fait ressortir les yeux clairs. Un physique idéal  pour que toute fille normalement constituée envisage de retapisser sa chambre de photos de ce Mark. Un physique qui me laisse de marbre, ceci-dit. Mais j'ai envie d'être sympa avec ma sœur.
-Il a du potentiel, dis-je.
Visiblement satisfaite, elle coupe la vidéo et remonte dans sa chambre pour se préparer, le dernier album des Four Me Dable résonnant dans toute la maison.
Sortant de ma torpeur, je me décide à en faire autant. Avec cependant, une envie musicale plutôt tourner vers les Blues Brothers.

A six dans la voiture, même celle spacieuse de ma marraine, nous sommes serrés. Comme dans le temps, j'ai pris Ali sur mes genoux. Chris, sur le siège passager à l'avant, nous lance un clin d'œil en rappelant que si la France n'avait pas une telle législation, il serait au volant et nous serions tous bien installés.
Heureusement le trajet jusqu'au centre prend moins de dix minutes. Nous voici tous les cinq prêts pour la grande quête annuelle des cadeaux. Nous mettons en commun nos économies, ce qui nous amène à un budget sympathique.
-On va où ? demande Chris.
-On marche, et on verra ce qu'on trouve ? propose Zach.

Nous descendons la rue principale. L'air n'est pas particulièrement froid pour un mois de décembre, et nous marchons sans hâte, prenant le temps de regarder les vitrines joliment décorées. Au fur et à mesure de notre balade, les idées viennent d'elles-mêmes. Nous optons pour un coffret de films de John Wayne pour Bryan, une parure de bijoux fantaisie pour Romy, d'une jolie teinte lilas. Pour ma mère, Alizé suggère que nous prenions un nouveau parfum. Nous pénétrons dans la boutique bondée.
-Trop de monde, trop d'odeurs, marmonne Jordan à mon oreille.
Chris, lui, est déjà parti aborder une vendeuse, feignant de se renseigner sur les fragrances masculines.
Alizé trouve la bouteille qu'elle avait en tête. Elle vaporise quelques gouttes du testeur sur une languette de papier.
-C'est exactement ça ! Elle va adorer.
Juste à côté, un autre flacon attire son attention.
-Oh, celui-ci vient de sortir, j'ai lu qu'il avait des notes de violette et de caramel.
Là encore, elle teste la nouvelle odeur.
-Maman n'aimerait pas, mais toi ? dit-elle en me tendant le bout de papier.
En effet, ce parfum est agréable. Mieux que ça. Mais je rappelle à mi-voix à ma sœur que je ne porte pas de parfum.
-Mieux vaut tard que jamais, dit-elle avec un clin d'œil.
Elle prend mon poignet et vaporise un peu de parfum dessus.
-Il faut que tu le sentes à l'air libre, tu te rendras mieux compte.
Chris nous rejoint, le sourire aux lèvres.
-Alors, vous avez trouvé votre bonheur ?
-Oui, je crois, dit Alizé. Il ne manque plus que les nôtres ! On devrait se séparer, pour garder l'effet de surprise.
Les équipes sont réparties. Chris a la mission d'acheter des boîtes de chocolats pour compléter les cadeaux des parents, tandis que Jordan et Ali partent de leur côté pour trouver le cadeau de Zach et le mien.
-On se rejoint ici dans trente minutes, lance Jo en s'éloignant.

-Alors... Une idée ? demande Zach après le départ des trois autres.
J'observe les alentours de la parfumerie.
-On commence par celui de Chris, ça devrait être plus simple...
Nous avançons d'un pas hésitant. Dans ma tête, mon cerveau s’efforce de chercher dans ses moindres recoins quelque chose à dire, si possible qui ne me fasse pas passer pour une idiote, un sujet à aborder qui pourrait même dévoiler à quel point je suis spirituelle, drôle ou brillante... Rien, vraiment ? Quant au reste de mes organes, il est probable qu'ils aient tous disparu, à en juger par la sensation de vide dans tout mon corps. Fort heureusement, Zach se préoccupe davantage de dévorer des yeux toutes les possibilités qui s'offrent à nous dans les vitrines, en sifflotant un air jazzy.
-Pas mal! s'exclame t'il soudain.
C'est un magasin de vêtements qui retient son attention.  Zach désigne la chemise en vitrine, grise et satinée, convaincu qu'elle serait parfaite pour Chris. Nous rentrons pour observer le vêtement.
-Je fais la même taille que lui, à peu de choses près, explique Zach en attrapant une chemise dans le rayon.
Sans même prendre le temps de rejoindre les cabines, bondées, il retire veste, pull et écharpe pour passer la chemise par-dessus son tee-shirt. Ajustée, elle dessine agréablement son corps mince... Je détourne les yeux, feignant de m’intéresser aux autres modèles.
-On prend ce gris-là, ou une autre couleur ?
-Gris, c'est très bien.
Nous passons en caisse. Au guichet, je remarque une publicité pour les cartes cadeaux. Je tapote l'affichette du doigt.
-Pour Alizé ? Je ne me sens pas le courage de choisir un vêtement à sa place, mais si on lui prend une carte comme celle-ci, elle choisira elle-même ?
-Oui, très bien !

Deux cadeaux trouvés. Ne manque plus que celui de Jo.
Au bout de la rue, se trouve un des rares magasins où j'aime me rendre, hormis quand il est comme maintenant, plein à craquer de gens en quête de cadeaux. C'est une boutique de gadgets, peluches, vêtements humoristiques, objets déco et accessoires issus de films cultes. Je n'avais pas d'idée en particulier, en proposant à Zach d'y faire un tour, mais à peine entrés, nous échangeons un regard. Bien en évidence face à la porte, sur une étagère, une lampe d'une cinquantaine de centimètres représente R2D2, le personnage robotique de La guerre des étoiles.
Zach grimace un peu en découvrant l'étiquette du prix, mais convient que nous ne pouvons pas partir sans cette lampe.
-On ne trouvera jamais de meilleur cadeau pour lui !
Je hoche la tête. Nous ressortons avec la lampe soigneusement emballée, notre mission achevée. Nous retournons sur nos pas, au lieu de rendez-vous. Zach comble le silence en me révélant son envie d'un chocolat chaud, tout de suite.
-On récupère les autres et on va se prendre une tasse grand format, au café le plus proche... Avec un cookie... Ou une gaufre...
De nouveau en face de la parfumerie, le reste de notre troupe n'est pas encore en vue. Un coup d'œil à ma montre indique que nous sommes encore dans le laps de temps imparti. Alors que je m'apprête à remettre ma main dans la poche de ma veste, après consultation de ma montre, Zach interrompt mon mouvement, saisissant mon poignet. Je l'observe, sans comprendre, cessant presque de respirer. Il approche un peu, humant mon poignet, puis replace ma main près de ma poche avec délicatesse.
-Ali a raison, ce parfum est incroyable, murmure t'il.
Le parfum, j'avais oublié. Je hume à mon tour. Incroyable, c'est le mot. Et ça me donne même un peu de courage, pour oser le taquiner.
-Tu dis ça parce que les notes sucrées parlent à ton estomac !
Il esquisse un sourire, auquel je réponds : le sien ne laisse absolument pas le choix, doux, désarmant. Je remarque du coin de l'œil Jordan et Alizé qui arrivent d'une rue adjacente. Je leur en veux presque, j'aurai voulu que ce moment dure, que je savoure encore un peu d'être seule avec lui, notre complicité naissante...

- C'est lequel le mien ? réclame Jordan en observant nos achats.
-On n'a rien pris pour toi, s'esclaffe Zach. Un chocolat, ça vous tente ?
Tout le monde est partant.
Chris apparaît enfin, son sac à dos bien bombé. Nous avançons vers le café qui fait l'angle, satisfaits de nos emplettes. Zach, qui marche devant Alizé, se retourne alors.
-Le parfum de tout à l'heure, tu pourras me noter son nom ?
Ali acquiesce, tandis que Zach, s'adressant à Chris, ajoute :
-Il plairait carrément à Zoé.





16

Lieu : salle de bains à l'étage, chez les Carrisford. Humeur : pas terrible, à dire vrai. Activité : contempler mon reflet qui, malheureusement, est un écho flagrant de l'humeur ressentie.
Il faut que cela cesse. Je vais être amenée à côtoyer les Carrisford jusqu'à la fin de mon existence. Et lui, au moins jusqu'au moment où il concrétisera son projet de retourner aux Etats-Unis. Donc, si je n'arrive pas à contrôler mes sentiments et à ne pas changer d'humeur au gré de l'attention qu'il me portera... Un coup à la porte me tire de mes sombres pensées.
J'ouvre la porte, m'attendant à tomber sur Alizé, mais c'est Jordan qui se tient là, me fixant d'un air réprobateur.
-Tu n'es pas en bas avec les autres ?
Je les ai laissés il y a cinq minutes sur le canapé, essayant de déterminer à quel jeu de société nous allions faire une partie.
-Non, je suis remonté parce que nous avons un problème. Et ne fronce pas les sourcils, tu sais très bien de quoi je parle.
Il me fait signe de le suivre dans sa chambre et referme la porte sur nous.
-On ne peut pas parler longtemps, j'ai dit que je venais te chercher et récupérer le Pictionnary au passage. D'autre part, avant que tout cela n'aille plus loin, je tiens à préciser une chose, Liv. On se connaît depuis toujours et tu es mon amie la plus précieuse, c'est pourquoi je ne veux jamais, je dis bien jamais, être l'arbitre de quoi que ce soit entre mon frère et toi.
Mon souffle se coupe, ça y est, il l'a dit. Il reprend son monologue.
-Donc, aujourd'hui, nous allons nous accorder une minute et ce sera la seule et unique fois, malheureusement, que nous pourrons aborder le sujet !
J'acquiesce.

-Comment tu as su ? je demande dans un murmure.
-Le jour où l'on s'est retrouvés. Tu m'as regardé et tes yeux se sont illuminés, ton visage aussi, on voyait tout de suite que tu retrouvais une personne familière. Et quand tu l'as regardé, lui, la seconde d'après... Tu ne t'en es probablement pas rendu compte, personne d'autre que moi ne l'a vu, mais ton visage a changé. On aurait dit que tu venais de recevoir une claque. Comme si c'était la première fois que tu l'avais vu et que cette vision s’était imprimée à vie en toi.
Ces mots me surprennent, tant par gêne que parce qu'au fur et à mesure qu'il les énonce, je réalise à quel point ils sont vrais. J'ose poser la question qui flotte dans mon esprit.
-Et lui, tu n'as aucune idée de ce qu'il en pense ?
-Honnêtement ? Aucune.
Intérieurement, je me promets de ne jamais mettre Jordan dans ce genre de position délicate.
-Une seule chose : reste toi-même. Sois plus décontractée. Je ne sais pas si ça marquera des points avec mon frère, mais tu passeras de meilleurs week-ends.

Nous échangeons un regard, qui signifie que la conversation est terminée. Il attrape la boîte de jeu, sous son lit, et nous rejoignons les autres. C'est l'heure pour la nouvelle "moi" de faire son entrée. Je décoche mon sourire le plus enthousiaste à Zach.
-On fait équipe ensemble ?
Il accepte, me rendant un sourire qui, intérieurement, me piétine le cœur. J'ai mis un masque, je ne dois plus l'enlever. Je m'assois près de lui, assez près pour que nos genoux et nos bras se frôlent, pas assez près pour qu'il perçoive le léger tremblement que son contact me procure.






17


Je pénètre dans la chambre de Zach pour la première fois depuis leur retour. La basse trône désormais fièrement au pied du lit. Je m'attendais un peu à trouver des posters qui me dévoileraient un peu plus de choses sur lui... Tous les murs sont blancs, nus. Il n'y a qu'au-dessus de la commode qu'un gigantesque cadre a été accroché. Je m'approche timidement. C'est un patchwork de photos : je reconnais Bryan et Romy, radieux dans un restaurant, puis la Statue de la liberté devant laquelle posent les trois frères ... Chris et sa guitare, assis sur des escaliers sur une place. Zach tenant un long serpent sur son épaule. Deux garçons que je ne connais pas, déguisés en Batman et Robin. Zoé, renversante dans une robe de soirée blanche. Je me retourne vivement.

Zach me rejoint, armé d'un long tube de papier cadeau.
-Tu t'en occupes ? Je ne suis pas tellement doué pour ça.
Je m'installe sur la moquette, étalant le papier et déballant nos emplettes de la journée. Zach prépare des étiquettes avec les noms de chacun dessus. Pour combler le silence, il allume sa stéréo d'un coup de télécommande et tape du pied en rythme sur U2. Il n'a sans doute pas envie de me parler. Je me concentre sur les paquets, et sur la musique, me remémorant une nouvelle fois mes résolutions...
La chanson change. C'est un slow, magnifique, "With or without you". Alors que je me laisse bercer par la mélodie, je prends soudain conscience d'une autre voix qui se superpose à celle de Bono. Apparemment sans s'en rendre compte, Zach s'est mis à fredonner. Si j'ai été charmée par la voix de Chris, celle de son frère me percute de plein fouet. Si je n'avais rien ressenti pour lui avant cela, c'est le moment où j'aurais succombé.
Zach réalise d'abord que je le fixe, puis qu'il est en train de chanter. Tous les deux gênés, nous détournons le regard.
-J'aime cette chanson, murmure Zach.
-Ne te justifie pas, dis-je en feignant un intérêt infini pour mon rouleau d'adhésif. Tu as une voix merveilleuse.
Il me remercie. La chanson continue, rendant l'atmosphère étrange, pesante. Je pense aux conseils de Jordan. Je pense à mon père et à son caractère franc, audacieux, dont j'aurai voulu être la digne héritière. Je pense à Zach, à ce qu'il m'évoque et qui a si peu de chance de se concrétiser. Je me lève, brusquement, pour saisir la basse hors de son étui et la tendre à Zach.
-Tu m’avais promis une démonstration, non ?
Il reste interdit.
-Là, maintenant ?
Je hoche positivement la tête. Sans engouement, il se lève, branche l'ampli et enclenche l'interrupteur. J'en profite pour couper la stéréo. Les sourcils froncés, Zach se tient sur le bord du lit, l'air nerveux, accroché à sa basse.
-Tu veux entendre quoi ? Je la connais un peu, celle de U2...
-Mais non ! Une de tes œuvres, évidemment...

Je me replace face à lui, décidée à profiter intensément de ce concert privé. Ce sera mon moment à moi... Mon interlocuteur pousse un soupir, puis reprend sa mine concentrée. Les notes graves, profondes, résonnent dans la petite chambre, contrastant vite avec l'aigu de sa voix. Sa musique est simple, efficace. Il n'y a pratiquement pas de paroles, seulement une ou deux phrases répétées entre des "ouh" et des "na". La chanson se termine, ce moment aussi du coup, trop tôt à mon goût.
-C'était magique, dis-je dans un souffle.
Je réalise que mes mots ont franchi mes lèvres un peu trop vite. Ou un peu trop intensément, peut-être. Ce qui n'empêche pas Zach de me sourire avec douceur.
-Ce serait mieux si elle était finie... Je trouve des mélodies plutôt facilement mais les textes, ce n’est pas encore ça.
-Je t'aurai bien proposé mon aide, mais ça sonnerait mieux en anglais, et là je ne peux pas faire grand-chose, du coup !
-Non, admet Zach, mais en traduisant un texte que tu aurais fait, ça pourrait peut-être marcher...
Un coup à la porte. Ali vient nous prévenir que nous passons à table. Je pars à sa suite. A défaut de fermer mon cœur, cet instant m'a ouvert l'appétit.











































4 commentaires:

  1. J'adore ! Je suis tombée par hasard sur ton blog et j'ai lu les 15 chapitres d'une traite. Il n'y a pas de dates, c'est dommage, j'aurais voulu savoir s'il va y avoir une suite ou si c'est un projet qui prend la poussière...

    Continue en tout cas, j'aime beaucoup le côté intimiste et simple de tes mots.

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    1. Ce projet est totalement d'actualité, tu peux nous rejoindre tous les dimanches pour un nouveau chapitre.
      Merci pour cet avis qui me touche beaucoup !

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    2. Ah, quelle bonne nouvelle ! A dimanche alors !

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  2. moi aussi j'attends la suite... :) à demain

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